Ecologie, David contre Goliath

Nous :

     Toutes les matières premières que nous avons utilisées en 2 siècles depuis 1800, ainsi que le CO2 émis, sont le fait de 2-3 milliards de privilégiés des pays développés, or au 21éme siècle, ces mêmes personnes (2 milliards) continuent avec, en plus la chine et l’inde (1-2 milliards) toujours dans une optique de croissance économique, or on prévoit peut-être 10 milliards d’humains qui voudront tous le même mode de vie que les populations aisées. Là c’est 10 planètes terre qu’il faudra… Autrement dit, deux choix s’offrent à nous, diviser notre impact écologique par 10, ou nous préparer à une guerre de survie quand les ressources se feront plus rares.

     Une grande majorité des humains oublient les changements climatiques et sur-consomment, ou trop occupés à gagner de quoi survivre avec leur famille, par obligation ou inconscience ils détruisent la planète et la faune, ou collaborent à sa destruction pour obéir à des patrons, ou par choix politiques et économiques que certains gouvernements appliquent. La pauvreté ne s’occupe pas de la transition écologique, pour cela il faudrait se l’attacher par la gratuité sur les besoins vitaux (nourriture, habillement, logement, soins, éducation et transports) ou lui donner plus de liberté avec un revenu universel inconditionnel au-dessus du seuil de pauvreté qui couvre ces besoins. Ce n’est pas la priorité des états qui se livrent une compétition économique pour être plus puissants, et favorisent le capital dont ils ont besoin en accroissant les inégalités et la pauvreté avec ce système néo-libéral. Ils laissent prospérer les paradis fiscaux et limitent les taxes écologiques pour une certaine classe de société (yachts, jets privés, villas somptueuses, …) mais font payer le reste de la population. Faut-il souhaiter quelques catastrophes comme la ville de «Paradise» pour que cette classe de gens coopère réellement à une politique du «Juste nécessaire».

Goliath :

     Les premiers «Goliath» qu’il faut combattre sont les gouvernements qui ont donné tout le pouvoir à l’économie, et qui derrière un nationalisme de conquête économique ne voient pas qu’ensemble seulement ils résoudront le problème pour mettre l’économie au service du monde et non l’inverse. Ils gouvernent à court terme, extraient de la terre les ressources sans compter, au détriment des générations futures et des voisins, et exportent leurs pollutions. On sait que la planète est petite au regard de l’univers, mais aucun organisme international n’est assez puissant pour imposer une régulation de l’exploitation de la terre, et empêcher qu’un état par ses pratiques porte préjudice à ses voisins ou à la planète. Pour des envies de puissance ou pour se sortir de la misère, les états risquent de détruire le fragile équilibre écologique de la terre, ils vivent et pensent comme au moyen age quand l’impact écologique était 1000 fois moindre, or si jadis les conflits faisaient des milliers de morts, les futurs le feront par milliards.

     Les gouvernements doivent arrêter cette course à la croissance et cette compétition des uns contre les autres pour mettre en route une vraie transition écologique, mais entre ceux qui ne négocient pas leur mode de vie n’est pas négociable, et ceux qui font semblant d’intervenir mais font passer l’économie bien avant la planète, l’avenir est sombre et au vu de l’inaction écologique des gouvernements, les citoyens se sentent abandonnés par des politiciens parasites. L’ONU devrait être le gendarme du monde, avec plus de moyens pour faire régner la paix, pour remplacer les dictatures par des démocraties, mais les grandes puissances ont détourné sa fonction la rendant impuissante.

     Un autre «Goliath» vient des fausses idées écologiques pour continuer notre agitation et maintenir un mode de vie de privilégiés qui ne pourra durer plus d’un siècle. La voiture électrique est une aberration, car on a laissé se construire des véhicules sur-puissants de près de 1,5 tonne qui consomment trop (>4l/100kms) en privilégiant le gasoil, et maintenant on aide les constructeurs pour construire des voitures électriques (toujours lourdes) qu’il faudra changer (obsolescence programmée) pour de nouveaux modèles, sans être sûr que la terre possède les stocks nécessaires de matières premières pour toutes les batteries, et cela pour la population riche du globe, les autres, 3-4 milliards pollueront avec nos vieilles voitures. Combien de millions d’écran plats qui n’affichent que de la publicité, combien de téra-octets ne transportant que cela sur internet, quel impact écologique des systèmes informatiques qui ne servent qu’à faire tourner l’économie financière, je n’ai pas les moyens de faire ce calcul mais cela doit demander 5-10% d’énergie. En 1993 j’ai acheté une tondeuse à gazon électrique qui a tenu dix ans, puis, obsolescence programmée j’en ai passé ensuite 4 en 14 ans, on a tous vérifié cette fragilité des appareils dont la réparation est impossible ou trop chère, ce qui nous fait acheter le moins cher,… mais jetable.

 

     Autre «Goliath», les éoliennes et panneaux photovoltaïques, très utiles, mais qui ajoutent leur énergie à celles dîtes polluantes, pour justement augmenter le nombre de sollicitation à consommer et à maintenir cette addiction, car on n’oblige pas à réduire notre consommation, mais on dope notre agitation et nos besoins, et donc la nécessité d’en construire d’autres tout en renouvelant un parc vieillissant (dans quelques années). Est-ce que la terre aura les matières premières nécessaires à cela, et je ne vois toujours pas les économies de CO2.

     Tous les gouvernements tiennent un double discours pour freiner ce TGV anti-écologique, ils nous demandent de freiner d’un pied, et de courir plus vite de l’autre pour une soit disant croissance durable, mais à aucun moment ils ne demandent aux entreprises de freiner leur rentabilité qui se nourrit de cette débauche de ressources et d’énergie sans qu’on les oblige à changer leurs pratiques. Donc, celles-ci continuent ce néo-libéralisme au service du capital, elles cassent le système social et n’hésitent pas à flirter avec l’esclavagisme, à brûler des milliers de tonnes de pétrole via bateaux et camions pour alimenter le monde de marchandises. Que fait-on pour les entreprises qui continuent de produire de l’emballage plastique, des pesticides, des armes, et d’autres produits qui polluent, empoisonnent, tuent, et balancent leur CO2. Les gouvernements ne font rien contre eux, mais nous culpabilisent et nous taxent, laissant ces entreprises continuer librement leurs actions négatives au profit de l’économie.

David :

     Les «David» ont sauté du TGV, il essaient d’ignorer tant bien que mal ce consumérisme, mais ils ne dépasseront jamais quelques pourcents, le poids de leurs actions est aussi léger que celle des colibris face aux X milliards de consommateurs accros à Amazon et autres sites de vente. Il faut réveiller le plus de gens possible pour mettre les gouvernements devant leurs responsabilités car l’avenir de l’humanité est en danger, il faut aussi impliquer les grosses entreprises qui nous proposent de fausses solutions peintes en vert, mais purement néolibérales, les obliger à mettre en place des mesures écologiques qui rognent sur leurs performances financières. J’ai vu un reportage sur les locations de trottinettes électriques dans Paris, où une camionnette faisait tourner son moteur pour recharger leurs batteries, l’employé conscient de l’absurdité de la chose, le faisait pour gagner l’argent qui le fait vivre. Combien de « Davids » pour survivre travaillent contre l’écologie. Les mouvements écologistes ont un rôle important à jouer (s’ils s’unifient) pour orchestrer des actions et faire bouger les peuples contre l’économie prédatrice de la terre et des hommes, à trouver plus que des marches pour le climat, à penser à une autre économie écologique, et orienter notre consommation vers les entreprises qui modèrent leur rentabilité pour le bien-être de la terre et des hommes.

Pour vaincre tous les «Goliath» les gouvernements doivent diviser notre impact écologique par 4-5, vous pouvez signer cette pétition pour les obliger à agir pour toute l’humanité.

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(Mise à jour 24/06/2019)

Revenu Minimum Universel

Le Revenu Minimum Universel

L’argent est un outil d’échange qui remplace le troc et qu’on a rendu nécessaire pour vivre, obtenu pour beaucoup en offrant sa force de travail. Or, entre ceux qui font travailler leur argent et ceux qui offrent leur force de travail, le rapport de force est de moins en moins favorable à ces derniers, car de l’automatisation à la délocalisation et bientôt à la robotique, on se passe de plus en plus de l’humain pour fabriquer mais aussi pour développer des produits. Or après le moins disant salarial qui remet en cause le SMIC, les états oubliant qu’un salaire est un futur PIB, les entreprises se mettent au moins disant fiscal et les états organisent et déroule des tapis rouges aux entreprises pour une course des états des uns contre les autres, et cela détriment du social et de l’écologie.

Il est évident que dans cette compétition, le chômage dépasse l’offre d’emploi et s’il n’augmente pas, favorise un salariat mal payé et la précarité, et seul face aux entreprises, abandonné par l’état le chômeur est montré du doigt par lui. L’obligation de travailler à tout prix, pour vivre (ou survivre) et la difficulté à trouver du travail pousse une partie des humains à accepter des travaux qui mettent en danger leur santé, insalubres, dangereux, voir mortel, ou contre sa morale à fabriquer des armes, ou à polluer, où des parents font travailler leurs enfants, ou alimentent des trafics humains, ou détruisent les ressources, la faune et autres pour vivre (voir survivre), et à accepter une injustice salariale homme/femme.

Cette économie pour être compétitive prône une sur-production qui entraine une sur-consommation anti-écologique source de gâchis, et pousse les humains à des migrations pour conserver un travail, qu’ils refuseraient s’il existait un revenu universel. Il permettrait d’aller vers des productions de nourriture bio et écolo (agriculture et pêche) en aidant ces gens à prendre ce virage. Le premier geste écologique est qu’aucun humain ne soit exclus (économiquement), qu’il puisse vivre grâce à un revenu inconditionnel et universel (pour éviter des mouvements migratoires) et au dessus du seuil de pauvreté, dans un juste nécessaire.

Les avantages de ce Revenu Universel :

  • Donner à tous un pouvoir de vivre, qu’un travail pourra compléter.
  • Permettre de vivre et de combattre une pandémie en étant confiné.
  • Refuser des boulots sans intérêts, mal payés ou anti-écologiques.
  • Permettre aux jeunes d’étudier sans avoir à chercher un travail.
  • Cesser de chercher un travail introuvable dans des villes surpeuplées.
  • Repeupler des villages avec les exclus du travail.
  • Vivre à vitesse humaine sans la pression néolibérale qui est source de stress.
  • Changer le cours de sa vie professionnelle ou reprendre des études.
  • Sortir ses enfants de la pauvreté car ils héritent souvent de cette misère.
  • Permettre une véritable égalité par rapport aux offres de la république.
  • Réduire la mise au rebut de millions d’humains due au néolibéralisme.
  • Supprimer des milliers d’associations à aider des gens qu’on a rendu pauvres.
  • Se projeter dans son avenir pour adhérer à l’avenir du Monde.
  • L’argent offre une liberté démocratique, que le néolibéralisme a supprimé.
  • L’idéal écologique étant de vivre au juste nécessaire.

Mondialement est-ce que cela est possible ?

La masse de 6444 milliards $ correspond au pouvoir d’achat mondial de l’économie réelle soit un mois de salaire qui recyclé 12 mois fait le PIB mondial de 77330 milliards $. Le capital est un autre salarié qui en 2017 extrait en dividendes 1250 milliards $ de la masse de l’économie réelle soit 19%, laissant selon les pays 0 à 4% de croissance à la masse réelle (2043 milliardaires détiennent 7670 milliards $, soit bien plus que la masse de l’économie réelle). Il y a l’argent nécessaire pour donner un revenu à tous les humains, sachant que dans certains pays il sera moindre (en 2018 les dividendes de 1.370M$ sur le PIB de 80.738M$ représente 20% de la masse salariale 6.728M$ «PIB/12»). Ces dividendes permettraient de doubler le revenu des 3/4 de l’humanité pauvre.

En France le PIB 2.282M€ (milliards d’euros) correspond aux salaires d’une année, ou une masse salariale de 190M€ qui cycle 12 mois. Le revenu universel minimum devrait être de 1000€, et sera donné de l’age de 15 ans jusqu’à la mort, les moins de 15 ans n’en toucheront qu’une partie, et afin d’éviter que des parents vivent de naissances seuls 2 enfants mineurs y auront droit. Donc on peut considérer que sur 67 millions de français, il y a 14 millions de moins de 15 ans qui toucheront la moitié, et 53 millions qui auront un RU complet, soit 60 millions de RU, ou 60M€. Le RU va supprimer ou remplacer une grande partie des diverses aides et allocations, et donner à chaque français la même possibilité de vivre même s’il n’a pas de travail. Le système social actuel coûte un « pognon de dingue » 63M€ par mois (prestations + gestion), ce qui représente déjà une partie de la masse du RU, mais on peut compléter par 25% du salaire ou de la retraite perçue par personne, ce qui permet à tous ceux qui sont au-dessous de 4000€ d’être gagnant, au-delà ils contribueront plus à ce revenu. Il faut noter que 80 ou 118M€ d’impôts s’évadent chaque année, donc leur récupération permettra de supprimer la participation de 25% de chacun, et peut-être diminuer la dette

En principe dans ce circuit fermé les fuites sont dues à l’épargne qui souvent après achat de maison ou voiture retournera dans le circuit, alors que les 47 M€ de dividendes (24% de la masse salariale France) vont plutôt spéculer sur la dette des pays ou s’investir dans des pays étrangers. Il faut aussi dire que ce RU enlève un pouvoir de domination détenu par la noblesse, puis par le capital, celle de l’obligation de travailler. Quand à la paresse induite par le RU, il faut demander aux millions de retraités (en bonne santé) qui vivent cette situation, s’ils sont inactifs…

Je tiens à évoquer les problèmes des administrations qui toutes (éducation, hôpitaux, justice, police, SNCF, communes, etc.) ont toutes un même problème qui s’appelle «manque d’argent», il serait temps qu’on arrête de privatiser la France pour complaire au néolibéralisme.

Le Covid19 démontre que la pauvreté des uns entraîne la pauvreté des autres, certains peuvent travailler mais n’ont plus de consommateurs. On économise au cas où … sauf si on avait l’assurance d’un revenu minimum vital (comme certains retraités). Les gouvernements injectent des milliards qui ne profitent qu’à la finance, ils mettent de l’eau dans une piscine qui déborde.

Le futur des humains ne doit plus être un emploi raréfié et inintéressant pour vivre ( ou survivre), mais grâce à un revenu pour tous, chaque humains dans sa vie devra faire plusieurs métiers pour le minimum vital, et plusieurs autres pour se réaliser, mais le mode de vie compétitif doit cesser si on ne veut pas épuiser la planète par une compétition insensée de tous contre tous où au final toute l’humanité signera sa fin.

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(Mise à jour, 23/07/2022)

La planète nourrit le capital

Démographie :

     L’homo-sapiens a concurrencé Neandertal il y a 50.000 ans et depuis on estime que 100 milliards d’humains ont vécu sur terre avant l’année 1800, année où la terre atteint son premier milliard d’humains vivants. Le poids écologique moyen avant cette année a été de 0,2 milliard d’humains par siècle, passant à 3 milliards pour le 19-20éme siècle, il dépassera 7 milliards après 2000. Le tableau suivant montre que la terre devra faire vivre 100 milliards d’humains en 10 siècles, autant qu’en 500 siècles mais avec un impact énergétique pour l’instant 5 fois plus important qu’en 1800 (de 305Mtep à 9242Mtep pour 6 milliards d’humains). Les dégâts écologiques qui s’accélèrent ont été causés par la partie bleu ciel du graphique, laisserons-nous assez de catastrophes aux générations qui suivent en bleu foncé (et peut-être rouge).

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     Seuls les pays développés (25% des humains) ont consommé cette énergie soit 20 fois plus qu’au 19éme siècle, or la Chine et l’Inde (nos producteurs / pollueurs) veulent rejoindre ce niveau de vie, ce qui est normal, mais doublera les émissions de CO2 cause du réchauffement climatique et fera monter le niveau des océans au-delà d’un mètre après 2100

     Les différentes COPxx ne reconsidèrent pas notre mode de vie et ne proposent aucun ralentissement de notre production/consommation, mais une accélération via des technologies énergétiques soit-disant écologiques sans analyser les besoins et stocks pour peut-être 10 milliards d’humains et des siècles futurs, or la demande en matières premières minérale grossit sur cette terre surpeuplée, la faune disparaît par réduction de son habitat, par déforestation au profit de villes, cultures, d’industries polluantes. Le modèle économique néolibéral fait de la copropriété «Terre» un terrain de compétitivité où les pays font une course aux matières premières qui crée des tensions entre eux, on s’enferme derrière des frontières, on érige des murs, des régions réclament l’indépendance, les individus deviennent égoïstes, et on vit les uns contre les autres alors que nous devrions tous collaborer à la sauvegarde de la copropriété «Terre» car c’est notre seul cadre de vie et celui de nos enfants à des années lumières. La disparition des insectes est le premier maillon de la chaîne qui permet la vie des nombreuses espèces plus importantes, or pour des raisons de compétitions et une pression des lobbies les gouvernements ne veulent pas remettre en cause le mode d’agriculture intensive.

     Cette économie profondément inégalitaire, crée des exclus par dizaines de millions, et des migrants victimes de misère, guerres, famines ou catastrophes écologiques (ex. IRMA, incendies) qui fuient une mort assurée. Deux catégories de gens sautent les frontières, les pauvres pour fuir un enfer, et les riches pour vivre dans un paradis. La finance mondialisée est un pays à elle seule avec les banques comme postes frontières qui taxent les pays et les citoyens par tous les moyens (subprimes). Les politiciens ne dominent plus rien, soit ils appartiennent au 1% le plus riche, soit au nom d‘une idéologie économique, font vivre des restrictions qui sont la cause de nos problèmes et des tensions dans une planète en ébullition où le budget militaire monde pèse 2,2% du PIB mondial (soit 1.686 M$ et 267 M$ contre la pauvreté), on nous dit, il n’y a pas d’argent,… faut voir.

Economie :

     Voici une estimation de la masse d’argent du monde in-chiffrable à 1 KM$ (mille milliards) près.

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    Le PIB de 77.328 M$ (milliards de dollars) pour le monde en 2016 mesure l’économie, en fait c’est le résultat d’une masse salariale de 6.444 M$ (économie réelle) circulant 12 mois, quand la masse dette mondiale se situe à 226.000 M$ en 2016, argent créé par les banques qui devrait circuler dans l’économie réelle mais se retrouve financiarisé (titrisation, spéculation, intérêts), dette liée au privé pour les 2/3, et surtout aux entreprises (124% du PIB en France et 90% le public) qui rachètent des concurrents avec effet de levier (et restructuration d’emplois…) pour épargner le capital des actionnaires ou payer directement les dividendes. Les banques créent plus de dette (subprimes) pour plus de profits et l’économie mondialisée, tout comme le CO2, étend le problème d’un pays sur toute la planète avec un effet dominos et au final les états (les citoyens) paient le libéralisme de certains, et transforment la dette privée en publique (France, Espagne, Italie). La dette du monde représente le poids de la surconsommation due au néolibéralisme, et pour la rembourser les états coupent dans les budgets de leurs administrations au profits des entreprises (et du capital).

     Il faut rajouter le capital en bourse «Depuis mars 2009, le marché action mondial a plus que triplé, la tendance de long terme demeure haussière et rien ne semble arrêter le courant acheteur.» qui est passé en 10 ans de 33.000 à 93.000 M$ (+278%) j’ai retenu 85.000M$ qui ont rapporté un dividende mondial de 1.200M$ (pour le monde, la masse salariale 6.728M$ en 2017 / les dividendes 1.369M$ en 2018 donne un rapport de 20%), inflation boursière encouragée par des cadeaux, qui crée une déflation de l’économie réelle. Dividendes et bénéfices ne suffisent pas, car les plus riches évitent taxes et impôts, la fraude et optimisation fiscale évadent 2.000 M$ par an, au fil des ans 32.000 M$ chiffre de la fourchette haute me paraît plus adapté à l’image de la fig.2 (60M€ 120M€ en France, pour 1M€ de fraude sociale), et double avantage, ils échappent aux taxes et impôts sur les dividendes et intérêts, plus conséquents que ceux de la caisse d’épargne. L’odeur de l’argent fait perdre toute notion d’honnêteté aux banques, elles blanchissent l’argent sale (1500-2000 milliards $, en Suisse, aux Pays-Bas, au Danemark) et sont très peu punies. Dernière fraude de 55 Milliards € que les banques n’ont pas remarqué, comme elles n’ont pas vu qu’un trader jouait avec 50 milliards €.

     Les banques via le «Shadow-banking» fuient le peu de régulation pour mieux flirter avec les paradis fiscaux et jouent avec 92.000 M$ et font sauter tous les filets de protection pour grossir le casino financier. Les produits dérivés représentent 1.000.000 M$, et sont des empilements de paris spéculatifs sur un outil d’assurance détourné par des financiers.

     Tout cela dépasse les 6.444 petits milliards (6.728M$ en 2017) d’où on veut tirer le budget nécessaire pour résoudre les problèmes écologiques qui menacent la planète, d’autant qu’il faut retirer tous les ans à cette masse 15-20% liés aux dividendes, plus les économies sous-terrainnes (10-15%) et la corruption qui peuvent aller dans des paradis fiscaux échappant aux impôts avant et après intérêts… (en 2009 cela représentait 120 Milliards € d’impôts pour la France, soit 15% du budget par an).

      En 2017 les 2158 milliardaires accumulent 8.900 milliards de $ soit plus que la masse qui sert à l’économie réelle pour 7,5 milliards d’humains, et certains s’offrent des rêves d’espace dédiés aux plus riches et oublient comme les états ceux qui meurent de famine ou de pauvreté. Il semble qu’on ne demande pas aux riches l’effort écologique qui sauvera leur capital, ce que les gilets jaunes refusent car ils veulent sauver la planète mais pas en sacrifiant l’avenir des générations futures aux dieux de la finance et de l’argent.

     Vous noterez l’équité de la répartition de la croissance, 3-4% l’économie réelle, 18% le capital, et la complicité des gouvernements qui grâce à la dette, accentuent ce siphonnage de valeur en faisant serrer la ceinture à tous les peuples. Ils jouent avec le nationalisme des entreprises qui s’en fichent, car le capital est international et se loge dans des paradis, sans être inquiété, spéculant malgré toutes les réglementations.

     Cette transition écologique, objectif sans moyens, va coûter des vies humaines, car 25-30% de l’économie réelle fuient vers la finance (et ses paradis ou n’investissent dans l’écologie verte comme le « dollar »), et les restrictions budgétaires paieront d’abord les intérêts de la dette sans répondre aux conséquences des dérèglements climatiques, faut-il souhaiter des catastrophes records (incendies, canicules, inondations) pour que les politiques mettent la montagne d’argent de la finance au service du monde, ou attendre une explosion mondialisée des peuples poussés par des politiques populistes et xénophobes qui dressent les hommes les uns contre les autres pour le profit du 1% le plus riche.

    Les hommes d’état des 10 pays les plus riches devraient être jugés pour crime contre l’humanité.

Ressources :

     Le schéma suivant montre que si 1% des plus riches possède 50% du patrimoine, 95% de la richesse est détenue par 1 humain sur 5 (mais les inégalités empirent en 2018).

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     Les pays développés en 2 siècles (2-3 milliards d’humains) ont émis tout ce CO2 et continuent, aidés par 2-3 milliards de nouveaux consommateurs (Chine et Inde) à qui nous sous-traitons notre production (et la pollution) et qui veulent vivre comme nous. Or les ressources renouvelables ne suivent plus notre consommation et  nos modes de productions sont nuisibles pour une grande partie de la faune, les poissons sont sur-péchés dans des océans pollués, des forêts primaires sont détruites au profit de bio-carburant ou brûlent, la faune sauvage est chassée de ses territoires. Le résultat de cette sur-activité, le CO2, dérègle le climat causant des catastrophes liées à l’eau avec tornades, inondations, ou sécheresses suivies d’incendies. Ces phénomènes vont prendre plus d’ampleur à cause de l’incrédulité des gouvernants (pour être poli) et de l’apathie des gens happés par la virtualité des réseaux sociaux qui ne sont pas incités à changer ce mode de vie pour prévenir la montée du niveau des océans qui dépassera le mètre après 2100 avec des conséquences coûteuses en humains et en énergie.

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     Théoriquement si on fournit notre mode de vie aux 80% d’exclus, il faudra extraire 3-4 fois ce qui a déjà été utilisé, et produire une énorme quantité de CO2, mais la terre permettra-t-elle ce mode de vie convoité par ces milliards d’humains maintenant, et pour les générations futures. Les matières premières non renouvelables, soit disant illimitées (pas le sable) sont moins concentrées (on prospecte le fond océanique), l’extraction devient difficile, moins rentable, et moins écologique, parfois dans des pays lointains mais aussi en France … On brade le prix des matières premières pour faire consommer des gens sous-payés et maintenir une croissance économique qui est rentable pour les actionnaires. En nourrissant leur monstre économique, on détruit notre milieu de vie et l’avenir de nos enfants.

     On épuise la planète (ex.: le pétrole 5,5Km3 en 2015) pour continuer de gonfler un stock de dollars qui représente 220 ans d’économie réelle, pour théoriquement maintenir du travail (voir le chômage) où hommes et entreprises s’agitent les uns contre les autres (illustration d’une guerre de pécheurs où le besoin de travail détruit la ressource). Les politiques aux ordres du 1% le plus riche, proposent de fausses solutions «écolo» et déplacent l’émission du CO2 comme la voiture électrique ou la production d’énergie renouvelable qui ne répondra jamais complètement aux besoins d’énergie qu’on ne veut pas réduire, pour continuer une compétition où un pays sera gagnant au détriment d’autres. Plus de 1 milliard de voitures thermiques roulent dans le monde, donc pour résoudre le problème du CO2 on va nous imposer des véhicules électriques écologiques et comme tous les 10 ans (obsolescence programmée, et mode) on en changera, on peut estimer qu’il faudra construire au minimum 10 milliards de voitures en 50 ans.

Question, est-ce que l’électrique résoudra notre façon de vivre et de surconsommer, est-ce que la planète aura les matières premières nécessaires à ce choix, est-ce qu’elle absorbera les déchets liés à ces productions, est-ce que la pauvreté disparaîtra dans cette course au travail pour la croissance. Dans cette course néolibérale capitaliste, les tensions entre pays s’aggravent pour se procurer ou vendre des ressources et maintenir un difficile équilibre financier, et cela au détriment des populations (insécurité, précarité, et chômage), et peut aller au conflit mondial, et là, adieu à l’écologie

     En fait depuis l’aube de l’humanité, les ressources appartiennent au pays où elles se trouvent, ou à celui qui s’est approprié le lieu, soit on achète ce territoire soit on le conquiert, quitte à expulser ceux qui vivent là, ou les exterminer par génocide. Les ressources exploitées dans certains continents sont à l’origine de l’exode de milliers d’humains car un système de manipulations permet au capital de peser plus lourd que l’humain. Cette non gestion des ressources au plan mondial entraine des tensions et des conflits pour se les procurer, et cela continue avec toujours les mêmes conséquences et continuera hélas, car les générations futures ne sont pas prises en compte, on consomme au présent sans compter (Entre 1892 et 1992, la consommation des minerais est multipliée par 37 et celle des ressources énergétiques par 17, quand la population mondiale ne s’est multipliée « que » par 4).

     Or la globalité du monde transforme celui-ci en une grande copropriété où nous sommes tous dépendants les uns des autres, où les décisions de certains pays influent sur la vie d’autres tant économiquement qu’écologiquement, où les pollutions accidentelles ou dues aux produits déversés pour une agriculture intensive se répandent sur toute la planète, où le travail rendu obligatoire pour vivre excuse toutes les atteintes à la santé des humains et de la planète.

     Qu’on soit croyant ou non, tout ce qui vit sur terre (faune et flore incluse) a un droit d’usufruit sur toutes les ressources, l’eau ou l’air mais aussi les matières premières, l’homme doit gérer cette répartition sur du long terme (ce qu’il ne fait pas) s’il ne veut tuer des pans entiers de la bio-diversité et en priver les générations futures. Je n’ai plus d’insectes sur mon pare-brise, et les oiseaux peinent à se nourrir, et peut-être que les produits phytosanitaires auront notre peau… Toutes les églises défendent le droit à la vie et devraient s’unir pour que les gouvernements optent pour des choix favorables à l’humanité et à la planète (création de Dieu), or il semble que chacune gère sa petite entreprise égoïstement dans une optique d’expansion loin du ‘aimons-nous les uns les autres‘.

     Nous devons migrer vers un juste nécessaire en réduisant notre impact écologique de 5 à 10 fois (pays développés) en changeant notre modèle économique et en consommant moins de matières premières donc moins d’énergie : «mutualiser, fabriquer solide simple et durable, réparer, et recycler et moins extraire» et dans le respect de la planète, seul lieu vivable de l’espace proche.

Les revenus du capital ne servent plus à l’investissement, ils s’accumulent au fil des ans pour peser encore plus sur les revenus du travail, avec un dumping salarial qui finit par pénaliser le consommateur (nous tous), il faut arrêter la course au dividende incontrôlée qui pousse la finance à tous les excès. Tout pays ou tout gouvernement qui voudrait remettre en cause le capitalisme hélas, se fera sanctionner par la finance, le seul espoir est dans un mouvement orchestré des citoyens du monde.

     Tous les mouvements qui se réclament de l’écologie doivent quitter leur chapelle personnelle (ou leur fond de commerce) et se regrouper mondialement pour orchestrer une nouvelle économie au service des humains et de la planète avec peut-être un salaire à vie pour tous qui permettrait de vivre en ne travaillant que pour le juste nécessaire. Ce salaire offre une vraie liberté, ne travailler que dans des productions écologiques, refuser des emplois contraire à notre philosophie. Notre consommation doit changer et peut devenir un vote pour un autre monde, en mettant en avant les entreprises qui changent de modèle économique (via un site mondial et unique) pour nous orienter vers elles. Il faut tuer cette fausse concurrence, en sélectionnant une entreprise ou marque et concentrer notre consommation sur elle, et boycotter ses concurrents pour mettre à mal leur valeur boursière (sur-cotation) et les obliger à choisir une nouvelle économie plutôt qu’une mort boursière. Il faut obliger les gouvernements à transférer l’immense nasse d’argent qui spécule dans la finance pour la mettre, au service de l’humanité et de l’écologie, car ils ignorent les avertissements de milliers de scientifiques et le discours d’une gamine.

     Il est difficile d’imaginer que la planète puisse offrir ce train de vie durant 10 siècles à 60-100 milliards d’humains quand on voit comment l’ont mis 2-3 milliards de privilégiés en 2 siècles.

     Notre impact «écologique» mondial doit être diviser par 4-5, et comme nous sommes addicts à notre mode de vie, les gouvernements doivent imposer un coup de frein à notre train de vie, à nous et aux entreprises, et ce pour plusieurs siècles. Mais ces décisions ne doivent pas exclure d’humains, tout le monde doit vivre sans compétition pour éviter des conflits, il est nécessaire de donner à chacun les moyens de vivre au minimum, et ne travailler que pour un juste nécessaire, et donc le capital devra exiger moins de compétitivité. Il faudra se méfier de solutions scientifiques pour baisser la température de la planète, car celles-ci peuvent avoir le même impact que la chimie au service de l’agriculture, et se retourner contre l’homme et la planète, et surtout des solutions faussement vertes conçues pour ne pas remettre en cause la compétitivité maladive de l’économie, et maintenir cette course sans fin du monde pour le profit d’une toute petite minorité.

     Si vous avez 15 minutes, regardez cette vidéo, je crois que le monde politique ne bougera que contraint et forcé, d’où cette pétition pour les y obliger.

«Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas. » proverbe indien Cree.

Vos commentaires seront appréciés, mais « le juste nécessaire », merci.

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(Mise à jour le 25/05/2021)